Philalyr, service philatélique de l'Yonne Républicaine
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Etes-vous placomusophile ?
Les collectionneurs qui fréquentent les bourses multicollection connaissent bien ces passionnés de plaques de muselet de champagne, crémants et mousseux français et étrangers, mais aussi cidres, bières..., que sont les placomusophiles. Pour la grande majorité, les placomusophiles s’intéressent principalement aux capsules de champagne qui ont une cote et sont référencées dans différents ouvrages.
L’usage du bouchon de liège appliqué aux bouteilles de verre date de la fin du XVIIe siècle. Pour le champagne, après l’usage d’un fil de chanvre tressé enveloppant le goulot de la bouteille et muselant le bouchon pour le fixer, en 1844, Adolphe Jacquesson dépose un brevet. Il intercale une plaquette de métal entre ficelle et bouchon, ce qui répartit les forces de pression et évite de blesser le bouchon de liège. Jusque dans les années 40, le muselet est artisanal, il est généralement préparé dans le cercle familial.
C’est à Pol Roger qu’on doit la première plaque de muselet décorée en 1906. Celle-ci prend alors ses lettres de noblesse en devenant objet de décoration, de publicité et bientôt de collection.
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Il exite un mondial de la capsule
Depuis 2007, le brocanteur d'Athis, Pascal Dorme, organise tous les deux ans un mondial de la capsule champenoise.
Evénement réunissant tous les deux ans des milliers de placomusophiles venus admirer et échanger des capsules. Près d'une centaine d'exposants proposent leur collection pour des passionnés venus de toute l'Europe. Particuliers et professionnels sont donc attendus pour ce grand rendez-vous de la capsule mais aussi des autres périphériques du champagne (publicités de collection, produits dérivés, outillage, machines, etc.).
Le 7e mondial 2018 s'est tenu le dimanche 4 mars 2018, au Mesnil-sur-Oger, dans la Marne.
En attendant le prochain mondial en 2020, rendez-vous le dimanche 6 octobre 2019, au foyer socio-culturel de Saint-Georges-sur-Baulche, place Georges-Pompidou, de 9 à 18 heures, pour la bourse de Cap's 89.
Découvrez la maximaphilie
Philatélistes, comment étoffer vos collections en réalisant vous-mêmes de véritables pièces philatéliques sur un lieu, un personnage, un animal, un objet... Partez à une vraie chasse au trésor pour obtenir une carte maximum.
Une carte maximum est une pièce philatélique composée de trois éléments : un timbre-poste, une carte postale et une oblitération qui doivent présenter entre eux le maximum de concordance de sujet, de lieu et de temps.
Comment réaliser une carte maximum ? Le point de départ de la réalisation d’une carte maximum est la connaissance parfaite du sujet du timbre. Ensuite, trouver un échantillonnage de cartes postales susceptibles d’être concordantes (maison de presse, office du tourisme, musée, brocante pour les cartes anciennes, etc.). Enfin, choisir l’oblitération. Parfois le cachet Premier jour n’est pas valable : il ne respecte pas toujours la concordance de sujet ni même parfois celle de lieu du sujet traité. C’est alors qu’il faut avoir recours aux timbres à date ordinaires ou illustrés, les flammes étant devenues rares. Choisir l’emplacement le mieux approprié sur la carte pour coller le timbre et faire apposer l’oblitération afin que l’ensemble soit le plus lisible possible.
L'abbaye de Pontigny a fêté ses 900 ans
L'abbaye de Pontigny (Yonne) est la deuxième des « quatre premières filles » de Cîteaux. Sa construction et celle des bâtiments conventuels débuta en 1114. Romane dans sa conception première, la nef, les chapîteaux simples, les vitraux et le transept sont typiques du dépouillement de l'art cistercien. Au fil du temps, l'abbatiale subit de nombreuses modifications qui font d'elle une église prégothique.
Avec 119 mètres de long, Pontigny est aujourd'hui la plus grande abbaye cistercienne de France. Dans la lumière, la splendeur et la sérénité, elle témoigne le passage du roman au gothique.
Vézelay et le Vézelien à travers les timbres
Situé au sud du département de l'Yonne, le Vézelien est surtout connu pour Vézelay, la colline éternelle classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1979. La basilique Sainte-Marie-Madeleine, haut lieu de pèlerinage sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, est fréquentée par de nombreux pèlerins de mars à octobre.
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Vézelay. C'est en 1946, que la colline éternelle est représentée pour la première fois sur un timbre-poste. Ce timbre de Vézelay est émis dans une série consacrée aux monuments et aux sites. Réalisé en taille-douce, on le doit à René Cottet. (Y&T 759)
Max-Pol Fouchet. En 1983, Max-Pol Fouchet, poète, romancier, essayiste, critique littéraire et musical, historien de l'art, ethnologue, homme de radio et de télévision, fait partie d'une série de personnages célèbres. Né à Saint-Vaast-la-Hougue en 1913, il a vécu et écrit à Vézelay où il est mort en 1980. En arrière-plan du timbre en taille-douce, dessiné et gravé par Pierre Forget, est représentée la façade de la basilique de Vézelay. (Y&T 2282)
Eglise de Saint-Père. En 2003, La Poste émet un timbre
(taille-douce dessiné et gravé par Jacky Larrivière) sur l'église de Saint-Père, village situé à 2 kilomètres de Vézelay. Véritable joyau de l'art gothique bourguignon, l'église de Saint-Père a été construite du XIIIe au XVe siècle et est dédiée à la vierge. Elle n'est devenue église paroissiale qu'au XVIe siècle, succédant à l'ancienne église Saint-Pierre, dont on peut encore voir les ruines à la sortie sud du village. (Y&T 3586)
Vézelay. En 2008, un nouveau timbre représentant Vézelay est émis dans le bloc-feuillet « Portraits de régions n° 11 - La France à voir » (mis en page par Bruno Ghiringhelli et imprimé en héliogravure). (Y&T 4164)
Rencontres musicales de Vézelay. Dans le collector « La Bourgogne comme j'aime » édité par La Poste en 2011, figurent les Rencontres musicales de Vézelay. Elles se déroulent durant la deuxième quinzaine du mois d'août dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay. Cette année, elles auront lieu du 23 au 26 août.
Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette fois, le timbre de la basilique de Vézelay illustre le point de départ du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle Via Lemovicensis (le chemin de Limoges) long de 1 691 km. Impression mixte taille-douce/offset d'André Lavergne d'après photo B. Gardel/hemis.fr
La cathédrale de Sens a deux timbres
Le lundi 18 avril 2011, La Poste a mis en vente le carnet de douze timbres autocollants « Art gothique », d'une valeur de 6,56 euros (soit 0,58 euro l'unité). La cathédrale Saint-Etienne de Sens (Yonne) y figure en bonne place.
Ci-contre timbre YT 1427 émis en 1965 pour le 8e centenaire de la cathédrale de Sens.
Pour les 800 ans de la cathédrale Saint-Etienne de Sens, La Poste avait émis en 1965, dans une série « Œuvres d'art », un timbre représentant le vitrail de saint Paul sur le chemin de Damas.
En 2011, le premier timbre en haut à gauche dans le carnet « Art gothique » représente la galerie des archevêques (XVIe) et des statues (XIXe) de quatre mètres de haut sculptées par Hippolyte Maindron qui a également travaillé pour le Louvre, le pont Neuf, le palais de Fontainebleau...
1er mai 1840 : vente du premier timbre
Le Penny black est le premier timbre postal de l'histoire. Il a été émis le 1er mai 1840 au Royaume Uni, pour un usage à partir du 6 mai, à l'initiative de Rowland Hill lors de la réforme du système postal britannique destinée à faire désormais payer l'expéditeur, et non plus le destinataire comme auparavant. Ce timbre représente le profil de la reine Victoria. Il fut imprimé en taille-douce pour dissuader les fraudeurs avec les détails de la gravure. La couleur noire initiale fut abandonnée lors de l'édition suivante, certains clients parvenant à effacer suffisamment l'encre de l'oblitération pour réutiliser les timbres.
Le premier tirage fut réalisé à 60.000 exemplaires. Lorsque le timbre a été retiré de la vente, environ 70.000 millions d'exemplaires avaient été imprimés.
